Ou qu'elle est la crise ?...RESISTANCE JOUR 540

Publié le par Morales

Le mot est tombé sur les téléscripteurs il ya deux semaines : la "crise" financière, ce spectre de la désolation, cette calamité endémique du systême capitaliste occidentale (et mondial désormais...), cette catastrophe qui fait passer Tchernobyl pour un pet de furet.

La crise, c'est, globalement, quand une bande de banquiers, armés de votre pognon à vous, chers lecteurs pauvres, une bande de banquiers sans scrupules, disai-je, jouent en bourse sur des valeurs virtuelles qui ne peuvent que finir par se casser la gueule. Car les lois de l'économies sont ainsi faites : tout ce qui a progressé doit péricliter un jour ! La progression constante n'est pas de ce monde, il n'y a qu' à voir la courbe de croissance de M le Président (son nom soit béni sur 27 générations !).

La crise, c'est quand l'écureuil se permet de dilapider 600 millions d'euros avec mon fric (et oui, je suis chez le bouffeur de noisettes) et que 3 types et demi se font réprimander gentillement ("Attention, c'est panpan cucul, vilain garçon !!! Allez, rends ton téléphone, ton ordi portable et ta voiture de fonction et retourne dans ta chambre, chenapan, va !").

La crise, c'est quand une bande de chacals sans scrupules parient des fortunes colossales sur l'augmentation (ou la baisse) de valeurs qui n'en ont aucune (la fameuse économie virtuelle : "je pense que demain, ce truc qui ne fabrique rien va gagner du pognon à crever, donc, j'investi de l'argent qui n'existe pas sur l'augmentation des bénéfices qui n'existent pas de cette boîte qui ne fabrique rien")

La crise, c'est quand des états comme l'Islande sont en faillite. Les huissier vont saisir les meubles...

La crise, c'est quand notre M le Président (son nom soit béni sur 27 générations !) gigote dans tous les sens à l'étranger pour faire croire qu'il a des solutions, alors que PERSONNE n'en a et que tout le monde le sait !

La crise, c'est surtout depuis plusieurs mois, des gens qui ne consomment plus, qui peinent à boucler les fins de mois, à remplir le réfrigérateur, à s'offrir des vacances (finalement, dans le film Camping, c'est pas choquant de voir Lanvin au Flots Bleus en Aston Martin), qui voient des GROS 4x4 flambants neuf dans les rues, qui apprennent qu'ils vont devoir financer le RSA alors que les riches en sont dédouanés, qui paient des éco-taxes sur les véhicules les moins chers parce qu'ils polluent un peu plus, qui vont devoir payer parce que des industriels à qui on ne reproche rien remplissent les poubelles ménagères de leurs emballage et sur-emballages inutiles, des mecs qui travaille chez Renault ou PSA, des boîtes remplies d'ingénieurs qui n'ont pas vu que les voitures se vendait moins depuis 2  ANS, c'est l'ami chinois qui découvre ce que chômage veut dire, le matin, à l'heure normale de l'embauche ( "Rentrez chez vous, y'a plus d'travail" annoncé par haut-parleur à 6000 salariés d'une usine en direct devant les caméras...)

Le problême avec la crise, c'est qu'elle nous ferait oublier les derniers mois d'inactivité politique en Sarkosie inférieure. La discrétion (l'absence ?) de F.Fillon. L'approximation de Lagarde, ministre des finances qui le mercredi annonce que " la France tiendra ses 1.5% de croissance" et le jeudi " on sera proche des 0.8%, voire 0.7%", elle qu'on nous vendait comme une des femmes les plus influentes de l'économie internationale ! Les milliards qu'on ne peut pas sortir des "caisses qui sont vides" et qu'on prête aux banquiers, ces malheureux, pour soutenir les entreprises (à combien de % , les prêts aux professionnels ?). Le Datisme primaire qui consiste à balayer toutes les opinions divergentes d'un revers de main, sans aucune concertation. Woerth qui ne sait pas ou va son budget. Les UMP qui se divisent à chaque vote parlementaire .

La crise financière n'a rien à voir avec les problêmes qui étaient là depuis presqu ' un an. Il serait bon de s'en souvenir avant que M le Président (son nom soit béni sur 27 générations !) s'en sorte en nous mixant le tout et clame haut et fort que c'est pas sa faute si les français sont dans la merde !

Bref, la crise à  un synonyme : le bordel !

Demain, si vous êtes sages, je vous parlerai de DSK

Publié dans Humeur

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