SALAUDS DE MALADES.....RESISTANCE JOUR 604

Un mort hier dans un transport à l'hopital après que le SAMU ai échoué à 27 reprise pour lui trouver une place aux urgences pour une opération coronarienne...

Un drame parmi tant d'autre dans le démantèlement du service public de santé français. Un drame qui remet en lumière le manque cruel de moyens de l'hopital public.

Mais Mme Brunel, porte-parole de l'UMP, ne voit là-dedans que le résultat des 35 heures (voir blog des Grandes Gueules sur Rmc.fr) que ces salopards de socialistes ont imposé bla-bla-bla... Et il faut bien récupèrer les RTT cumulées pendant l'année.

J'aurai préféré que Roselyne Bachelot intervienne, plutôt que la porte-parole du nouveau PolitBuro français, et nous explique son action depuis 19 mois (dèjà) puisqu'il est acquis que la santé va mal.

Pour l'heure, on trouve des milliards pour sauver les banquiers qui ont joué avec le feu à l'aide de notre pognon, et toujours pas les millions qui pourrait renflouer le budget de l'hosto français.

Et que dire de cette arnaque qui consiste à comptabiliser des lits des cliniques privées alors qu'on sait que les dites cliniques n'accueillent AUCUNE urgence. Et aucune obligation de service publique ni astreinte contre les mêmes cliniques, qui elles, n'hésitent pas à facturer à la sécu des journées d'hospitalisations fantômes (la fameuse journée d'admission facturée qui commence à 18 heures et celle de sortie qui fini à 10 heures, 2 patients facturés pour le même jour) où, comme dans un reportage édifiant la semaine dernière, des opérations et des soins complémentaires les plus chers possibles (une personne passe ses journées à étudier chaque cas pour ajuster la facture au mieux pour...son patron).

Et les maisons de la santé créées par des médecins et qui sont démolies par le ministère de la santé au moindre prétexte, alors qu'un pôle médical de ville de proximité serait une solution à la surcharge des urgences ?

Au lieu de cela, on nous rétorque que c'est la faute de ces salauds de malades qui abusent des urgences avec leurs bobos, privants les VRAIS malades de places.

Plus rien ne m'étonne depuis que Luc Chatel nous a fait comprendre que le manque de consommation des ménages en décembre n'était pas citoyen en ces temps de crise. Salauds de pauvres....